Lors de la journée internationale pour l'élimination de la pauvreté,célébrée le 17 octobre 2010,les chiffres officiels prétendaient que la Tunisie avait réussi à ramener le taux de pauvreté à 3,8%...Six mois plus tard,le 15 avril 2012, le ministre des affaires sociales du gouvernement de transition révelait qu'il y avait un million de tunisiens vivant sous le seuil de pauvreté soit environ 10% de la population.Il est à craindre que la situation réelle soit encore plus dramatique dans la mesure ou un grand nombre de cas de fragilisation sociale en milieu rural n'ont probablement pas été comptabilisés faute d'information ou de moyens de locomotion et plus encore en milieu urbain à Tunis ou la cherté de la vie et les désordres familiaux sont susceptibles d'intégrer dans cette catégorie des milliers de citoyens non pris en compte.
Toujours est il que le manque de fiabilité des statistiques officielles du régime déchu,comme on le voit dans le cas de la pauvreté,n'est plus à démontrer.Il est donc de l'intéret national de lancer un audit exhaustif des comptes de la nation afin d'etre en mesure de fournir à la prochaine assemblée constituante des données réelles et non faussées pour se mettre immédiatement au travail sur des bases solides.Cet audit au 30 juin,pourrait etre entrepris soit en interne si la crédibilité de la Cour des Comptes pouvait etre restaurée ou en faisant appel à des prestataires extérieurs.Cette mission devrait etre prioritaire pour le gouvernement de transition actuel et sa bonne fin serait saluée comme un grand service rendu à la nation.
Quant à la pauvreté dans notre pays,il y va de la cohésion nationale et des valeurs de solidarité du peuple tunisien pour mettre de coté les égoismes et les opportunismes malsains afin de se mobiliser en tant que société civile à travers la multiplication d'associations caritatives intègres et irréprochables pour accompagner les efforts de l'Etat en faveur des plus démunis.
Salem.
Toujours est il que le manque de fiabilité des statistiques officielles du régime déchu,comme on le voit dans le cas de la pauvreté,n'est plus à démontrer.Il est donc de l'intéret national de lancer un audit exhaustif des comptes de la nation afin d'etre en mesure de fournir à la prochaine assemblée constituante des données réelles et non faussées pour se mettre immédiatement au travail sur des bases solides.Cet audit au 30 juin,pourrait etre entrepris soit en interne si la crédibilité de la Cour des Comptes pouvait etre restaurée ou en faisant appel à des prestataires extérieurs.Cette mission devrait etre prioritaire pour le gouvernement de transition actuel et sa bonne fin serait saluée comme un grand service rendu à la nation.
Il conviendrait aussi de livrer de plus amples informations sur la CNSS qui devrait faire à elle seule l'objet d'un audit approfondi car cette institution sera stratégique pour confronter l'urgence sociale.
Enfin,il ne faudrait pas oublier le fameux compte 26-26.Les citoyens qui y ont participé ont le droit de savoir ce qui a réellement été fait avec leurs contributions de solidarité car une société qui se respecte ne peut continuellement vivre de rumeurs mais de faits vérifiés et de données incontestables.Quant à la pauvreté dans notre pays,il y va de la cohésion nationale et des valeurs de solidarité du peuple tunisien pour mettre de coté les égoismes et les opportunismes malsains afin de se mobiliser en tant que société civile à travers la multiplication d'associations caritatives intègres et irréprochables pour accompagner les efforts de l'Etat en faveur des plus démunis.
Salem.
1 commentaire:
très bel article, bravo!
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